Mélanie Divaria
Chap.1
Je m'appelle Mélanie Divaria. je sais, ce n'est pas un prénom très commun mais c'est comme ça.
Je vis dans une ferme avec mon grand frère Robin, mon père Jasper et mon grand père Liam. Nous avons un grand champ dans lequel nous cultivons du maïs et du blé, un grand potager ou il y a toutes sortes de légumes et plusieurs animaux:
-5 cochons(Molette, Robert, Miro, Celtari et Mimi);
-17 poules ( on ne leur a pas donné de noms);
-3 chevaux (Regard, Perle et le mien Diamant);
-6 lapins( Carron, Oignotte, Patavet, Natate, Chocomage et Frolat);
-1 vache du nom de blanchette;
-Et enfin 1 chien du nom de Fado.
Ah oui et j'ai deux chats, Noisette et Aya.
Moi, je m'occupe des animaux, c'est moi qui les nourrit et qui les soigne. Mon père et mon frère s'occupent de champ et du potager. Quand à mon grand-père, il ne fait rien. Enfin, il mange, il boit et il nous raconte des histoires le soir. Ma mère Hélène est morte il y a cinq ans( j'ai quinze ans à présent) et depuis, la vie est bien moins drôle. Enfin... elle était moins drôle. Figurez-vous qu'il n'y a pas longtemps, ma vie a changé...
Alors que j’étais en train de traire Blanchette, j'entendis une voix qui m’appelait.
-Mélanie! À table! cria mon père.
J'abandonnais mon seau, rentrais Blanchette dans l'étable et allait manger.
J'abandonnais mon seau, rentrais Blanchette dans l'étable et allait manger.
Nous mangeâmes en silence notre bouillie d'avoine. Après manger, Robin et moi nous sommes assis
à côté du feu. Grand-père s'assit avec nous.
à côté du feu. Grand-père s'assit avec nous.
-Les enfants, commença-t-il, je vais vous raconter une histoire très importante. Il était une fois...
Chap.2
-Pourquoi tes histoires commencent toujours pas ''Il était une fois''? demanda Robin.
-Eh bien..., répondit Grand-père avec l'air de se poser la même question, eh bien parce que ce sont... des contes! Parce que ce sont des contes! Maintenant laisse moi finir mon histoire!
<< Il était une fois un jeune meunier. Ce jeune meunier rêvait d'être prince. Mais un jour, alors qu'il transportait sa farine, un jeune enfant noble lui rentra dedans et renversa tout ce que ce pauvre homme portait.
<<Espèce d'imbécile, s'écria le petit garçon, vous ne pouvez pas regarder ou vous allez?
-Excusez-moi, répondit le jeune meunier, mais c'est vous qui m'êtes rentré dedans!>>
Alors le petit homme se mit à pleurer, pleurer si fort que son père finit par rappliquer. Une prise de tête entre le meunier et le seigneur commença et le seigneur ordonna à ses gardes de se saisir du meunier et de le mettre à genoux. alors le meunier se transforma en un énorme loup noir , tua les gardes, regarda le seigneur en face et se retira dans la montagne. On dit qu'il vit encore, dans une grotte dans la montagne noire. Fin du conte.
-Un conte qui se termine mal c'est pas un conte, marmonna Robin.
-Mais tu va arrêter de tout critiquer tout le temps! m'exclamais-je.
-Et toi, cria-t-il, toi tu dis ça mais c'est pas toi qui te casse le dos toute la journée dans les champs, maman aurait pitié de toi!
Piquée au vif par l'insulte, je me levais et donnais une énorme baffe à mon frère. Il roula au sol et se mit à gémir.
-Un conte qui se termine mal c'est pas un conte, marmonna Robin.
-Mais tu va arrêter de tout critiquer tout le temps! m'exclamais-je.
-Et toi, cria-t-il, toi tu dis ça mais c'est pas toi qui te casse le dos toute la journée dans les champs, maman aurait pitié de toi!
Piquée au vif par l'insulte, je me levais et donnais une énorme baffe à mon frère. Il roula au sol et se mit à gémir.
Chap.3
Étonnée, apeurée et impressionnée par cette force, mon regard passait de ma main à mon frère allongé sur le sol à mon père et mon Grand-Père. Tout d'un coup, ma main se mit à se couvrir de poils, et le reste de mon corps suivit le mouvement. Apeurée, je sortis de la maison et me réfugiais dans les bois juste à côté de chez moi. Je marchais longtemps jusqu'à ce que mes bras et mes jambes devenus pattes de loup ne puissent plus me porter et que je m'écroule de fatigue.
Étonnée, apeurée et impressionnée par cette force, mon regard passait de ma main à mon frère allongé sur le sol à mon père et mon Grand-Père. Tout d'un coup, ma main se mit à se couvrir de poils, et le reste de mon corps suivit le mouvement. Apeurée, je sortis de la maison et me réfugiais dans les bois juste à côté de chez moi. Je marchais longtemps jusqu'à ce que mes bras et mes jambes devenus pattes de loup ne puissent plus me porter et que je m'écroule de fatigue.
Chap.4
Je me réveille en sursaut et ouvre les yeux sur une vision d'horreur: deux grands yeux jaunes fendillés plus une gueule pleine de dents plus un museau dégoulinant de bave. Comme toute personne censée qui rencontre ce genre de chose en ouvrant les yeux, je hurle. La chose -Loup? Truc? Machin? Bidule?- s'écarte rapidement de moi et va se réfugier dans un recoin sombre. J'examine les lieux. Une grotte, en pierre noire avec un peu de lumière passant par quelques trous dans la pierre. Je me lève et m'approche du Loup/truc/machin/bidule, je m'accroupis et, comme on m'a toujours dit de faire avec les bêtes sauvages, je murmure d'une voix douce:
-Ne t'inquiète pas, n'aies pas peur.
Le Loup/truc/machin/bidule ouvre sa gueule, s'avance vers moi et plante ses yeux animaux dans les miens
-Je n'ai pas peur, répond-t-il.
Bizarrement je n'ai pas peur non plus en l'entendant parler. Comme si c'était normal quoi.
Il s'avance entièrement hors de l'ombre et je peux enfin voir à quoi il ressemble à part sa tête que j'avais déjà vu de très près.
C'est une sorte d'être humanoïde à tête de loup. Mesurant deux mètres de haut et très musclé. Soudain, je ressent une sorte de sentiment de manque. Alors, je me rend compte que je ne sais même pas qui je suis.
Je me réveille en sursaut et ouvre les yeux sur une vision d'horreur: deux grands yeux jaunes fendillés plus une gueule pleine de dents plus un museau dégoulinant de bave. Comme toute personne censée qui rencontre ce genre de chose en ouvrant les yeux, je hurle. La chose -Loup? Truc? Machin? Bidule?- s'écarte rapidement de moi et va se réfugier dans un recoin sombre. J'examine les lieux. Une grotte, en pierre noire avec un peu de lumière passant par quelques trous dans la pierre. Je me lève et m'approche du Loup/truc/machin/bidule, je m'accroupis et, comme on m'a toujours dit de faire avec les bêtes sauvages, je murmure d'une voix douce:
-Ne t'inquiète pas, n'aies pas peur.
Le Loup/truc/machin/bidule ouvre sa gueule, s'avance vers moi et plante ses yeux animaux dans les miens
-Je n'ai pas peur, répond-t-il.
Bizarrement je n'ai pas peur non plus en l'entendant parler. Comme si c'était normal quoi.
Il s'avance entièrement hors de l'ombre et je peux enfin voir à quoi il ressemble à part sa tête que j'avais déjà vu de très près.
C'est une sorte d'être humanoïde à tête de loup. Mesurant deux mètres de haut et très musclé. Soudain, je ressent une sorte de sentiment de manque. Alors, je me rend compte que je ne sais même pas qui je suis.
Chap.5
Quand je dis que je ne sais pas qui je suis, c'est pas à prendre au pied de la lettre, hein, je me souviens très bien que je m'appelle Mélanie Divaria et toutes les autres choses. Non, je ne sais pas si je suis humaine ou si je suis comme l'autre énergumène là, le Loup/truc/machin/bidule. Qui s'avère être un loup garou en fait. Ça fait maintenant un mois que je suis là, et il m'as expliqué des tas et des tas de choses. C'est lui le jeune meunier de l'histoire de Grand-père. Quand j'ai appris ça, ça m'as fait un choc. Et il dit m'avoir trouvé sous ma forme de loup. Mais comme je me suis toujours pas retransformée en animal, je peux pas avoir si c'est vrai. Et lui, qui me dit que c'est pas juste un loup qui parle? Nous avons eu une discussion assez animée à ce sujet.
-Dis... j'avais commencé, un soir, roulée en boule dans une peau de bête, pourquoi tu ne te retransforme pas en humain de temps en temps?
-Parce que. m'avait-il répondu.
Je m'étais renfrogné.
-Parce que c'est pas une réponse. Alors? Pourquoi?
Il s'était alors tourné vers moi, babines retroussées, tous crocs devants.
-ÇA NE TE REGARDE PAS D'ACCORD? avait-il hurlé.
Si il avait hurlé ainsi sur la moi-d'il-y-a-un-mois, j'aurais été terrorisée. Mais là, j'avais appris à le supporter, j'avais tiré la langue et je lui avais tourné le dos. Ce qui me faisais -que dis-je, me fait!- un mystère de plus à résoudre sur lui.
Chap.6
Ça y est. Je me suis retransformée en loup. C'est arrivé un soir, alors que je me disputait avec notre cher loup-garou. D'un seul coup, pouf! Me voilà loup aussi. Le loup m'avait regardée, surpris. Puis il s'était mis à courir. Énervée, je l'avais suivi, et nous voilà lancés dans une course folle à travers la montagne. Puis au bout de deux heures de course, il s'arrête.
-Tu as enfin accepté d'être une louve. À présent, à mon tour d'accepter d'être un humain, me dit-il.
Et il prend forme humaine. C'est un jeune homme d'à peu près mon âge, grand, blond avec de larges épaules et un regard noir ardent. À mon tour je me retransforme en humaine.
Pendant plusieurs semaines, nous vivons ainsi, parfois loups, parfois humains. Et puis un jour, il m'embrasse, tendrement. Je lui rend son baiser.
Depuis ce jour, j'ai décidé de rester avec lui. Je ne sais toujours pas comment il s'appelle, il ne sait toujours pas comment je vivais avant. Mais on s'en fiche. On est heureux ensemble.
À présent, vous entendrez sûrement souvent des hurlements dans la montagne. Et puis peut-être un jour plusieurs petits hurlements de louveteaux? C'est l'avenir qui en décidera...
Ça y est. Je me suis retransformée en loup. C'est arrivé un soir, alors que je me disputait avec notre cher loup-garou. D'un seul coup, pouf! Me voilà loup aussi. Le loup m'avait regardée, surpris. Puis il s'était mis à courir. Énervée, je l'avais suivi, et nous voilà lancés dans une course folle à travers la montagne. Puis au bout de deux heures de course, il s'arrête.
-Tu as enfin accepté d'être une louve. À présent, à mon tour d'accepter d'être un humain, me dit-il.
Et il prend forme humaine. C'est un jeune homme d'à peu près mon âge, grand, blond avec de larges épaules et un regard noir ardent. À mon tour je me retransforme en humaine.
Pendant plusieurs semaines, nous vivons ainsi, parfois loups, parfois humains. Et puis un jour, il m'embrasse, tendrement. Je lui rend son baiser.
Depuis ce jour, j'ai décidé de rester avec lui. Je ne sais toujours pas comment il s'appelle, il ne sait toujours pas comment je vivais avant. Mais on s'en fiche. On est heureux ensemble.
À présent, vous entendrez sûrement souvent des hurlements dans la montagne. Et puis peut-être un jour plusieurs petits hurlements de louveteaux? C'est l'avenir qui en décidera...
